Mes écrits

« Quand les maris se feront une omelette »

Issue d'une famille bourgeoise de la prude Angleterre victorienne du XIXe siècle, Kessy assiste, encore innocemment, au tournant historique de la condition féminine. Le destin va lui faire vivre la frustration de ses pionnières autant que la souffrance de ses besogneuses, mais toutes sont magnifiquement empreintes de résilience. Au centre du kaléidoscope infernal de la société londonienne, son empathie la pousse à agir tant dans les milieux intellectuels que dans ceux des miséreux. Alors, sur quels horizons du XXe siècle l'amour va-t-il encore porter sa vie ?

Éditions Le Lys Bleu

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« Aline aujourd'hui »

C’est à l’occasion du centenaire numéro de sa revue SILLAGES que le Comité l’AVE (Association vaudoise des écrivains) a lancé un concours de textes sur le thème de « Ramuz aujourd’hui ». Une transposition de l’environnement de l’auteur vaudois au nôtre, au travers de son roman Aline, publié en 1905. 

J’ai eu l’honneur de voir mon texte à la première page du Sillages No 100.
« Ecole : Quo Vadis ? »

Une étude qui conserve encore toute son actualité !


Chacun se félicite aujourd'hui d'être tellement mieux payé qu'autrefois: 10, 20, 30 ... 100 fois plus selon les métiers. C'est aussi très satisfaisant de constater que notre consommation a largement augmenté, tant en qualité qu'en diversité, à n'en pas douter. Cette abondance est le résultat tant convoité du propre de l'homme. Jamais rassasié, sa nature le porte toujours à la convoitise. Mais cette course effrénée exige sa rançon, à la fois terrible pour les uns et enthousiasmante pour les autres, génératrice de bonheur mais aussi de malheur. C'est le travail ! 
L’étude nous apprend que les concepts de compétence et d'autonomie sont variablement pris en compte de l'école à l'entreprise. Elle nous confirme que les méthodes de transmission des savoirs suscitent l'incompréhension, voire les critiques du monde économique. Notre analyse relève autant les échecs au certificat de fin d'études secondaires obligatoires qu'au certificat fédéral de capacité. Ce constat d'échecs, en alarmante augmentation, révèle d'autres carences que les seuls savoirs scolaires. Dès lors, l'école se voit menacée dans son rôle séculaire d'institution démocratique. Entre l'obsession professionnalisante du monde économique et la transmission des fondements de Pestalozzi, saura-t-elle trouver sa nouvelle vocation ? Son avenir en dépend.